L'HISTOIRE DE LA TOUR MAGNE
La tour Magne appartient à l'une des plus vastes enceintes de la Gaule romaine. Cet ensemble a été offert par l'empereur Auguste à la colonie de Nîmes vers 16/15 avant J.C. Sur un périmètre de 7 km, cette enceinte fut jalonnée d'une dizaine de portes et d'environ 80 tours. La tour Magne, la plus grande de ces tours, est située au sommet du mont Cavalier. Dédié au culte impérial, ce symbole de la domination de Rome dans la région est visible de loin pour signaler autant la ville que le sanctuaire, au pied de la colline. De forme octogonale, elle se composait à l'origine de trois niveaux au dessus d'un soubassement. Aujourd'hui, bien que le dernier niveau ait disparu, la tour s'élève encore à 32,70 m. Dans l'antiquité, on accédait au pied de la tour par une longue rampe en forme de "L" portée par une série d'arcs; on peut encore observer le départ d'un arc ainsi que des vestiges de la rampe. Cette construction romaine enveloppait une tour gauloise, haute de 18 m. Cette tour massive en pierres sèches, faisait partie du rempart qui protégeait l'oppidum des Voiques Arécomiques. A la recherche d'un légendaire trésor révélé par une prophétie de Nostradamus, le nîmois François Traucat vida vainement en 1601, avec l'accord du roi Henri IV, l'intérieur de la tour Magne. En y pénétrant de nos jours, le visiteur se trouve dans le vide causé par la disparition de la tour gauloise. Un escalier moderne conduit le visiteur au sommet, offrant une vue panoramique sans pareille sur la ville et ses alentours.
LES VOLSQUES
La Tour Magne remonte à une époque très reculée puisqu'elle faisait partie de l'enceinte de protection du village celte qui s'élevait sur les pentes du mont Cavalier.
Vers le début du IIe siècle avant Jésus-Christ, des troupes d'envahisseurs arrivent.
Les celtes se replient alors dans des places fortifiées situées sur une hauteur.
Les enceintes sont renforcées par des murs de plusieurs mètres d'épaisseur,
et une tour est construite : la Tour Magne.
La Tour Magne remonte à une époque très reculée puisqu'elle faisait partie de l'enceinte de protection du village celte qui s'élevait sur les pentes du mont Cavalier.
Vers le début du IIe siècle avant Jésus-Christ, des troupes d'envahisseurs arrivent.
Les celtes se replient alors dans des places fortifiées situées sur une hauteur.
Les enceintes sont renforcées par des murs de plusieurs mètres d'épaisseur,
et une tour est construite : la Tour Magne.
En 125 avant Jésus-Christ, la Gaule est soumise aux invasions romaines.
Quatre ans plus tard, les Romains ont conquis tout le sud de la Gaule.
Nîmes est détruite et seul le bas de la tour magne demeure
La ville devient romaine.
Entre 15 et 16 avant Jésus-Christ, l’empereur Auguste fait construire un rempart de six kilomètres de long autour de la ville qui faisait 200 hectares à cette époque.
Les Romains ont reconstruit la Tour Magne autour de la tour celtique à l'aide de pierres sèches et de terre.
La Tour est incluse dans les remparts et mesure environ 42 mètres de haut.
Quatre ans plus tard, les Romains ont conquis tout le sud de la Gaule.
Nîmes est détruite et seul le bas de la tour magne demeure
La ville devient romaine.
Entre 15 et 16 avant Jésus-Christ, l’empereur Auguste fait construire un rempart de six kilomètres de long autour de la ville qui faisait 200 hectares à cette époque.
Les Romains ont reconstruit la Tour Magne autour de la tour celtique à l'aide de pierres sèches et de terre.
La Tour est incluse dans les remparts et mesure environ 42 mètres de haut.
LA GUERRE DE CENT ANS
Quand les habitants de la ville abandonnent les hauteurs du Mont Cavalier, la Tour Magne joue un rôle militaire.
Ainsi, pendant la guerre de Cent Ans, elle est utilisée pour se défendre des Anglais. Et lors des guerres de religions, elle est incluse dans un petit fort qui fut démoli après la paix D'Alès en 1629.
Quand les habitants de la ville abandonnent les hauteurs du Mont Cavalier, la Tour Magne joue un rôle militaire.
Ainsi, pendant la guerre de Cent Ans, elle est utilisée pour se défendre des Anglais. Et lors des guerres de religions, elle est incluse dans un petit fort qui fut démoli après la paix D'Alès en 1629.
En 1882 la tour magne devint un relais télégraphique
DE NOS JOURS
Aujourd'hui, La Tour Magne ne mesure que 32,5 et a l'aspect d'une ruine.
Mais même sous cette apparence, on ressent la solidité de la construction qui a vécut plus de vingt siècles avec des guerres, des démolitions, reconstitutions, des transformations, etc.
Il est dommage que la Tour Magne romaine n'est pas pu être conservée correctement (comme le sont d'autres monuments de Nîmes : la Maison Carré et les Arènes, par exemples, qui datent du Ier siècle après Jésus-Christ). Mais sans ça, peut-être, les vestiges de la tour celte ne seraient pas visibles aujourd'hui.
Car si le jardinier François Traucat n'avait pas fait creuser la tour, ils seraient restés enfermés.
DE NOS JOURS
Aujourd'hui, La Tour Magne ne mesure que 32,5 et a l'aspect d'une ruine.
Mais même sous cette apparence, on ressent la solidité de la construction qui a vécut plus de vingt siècles avec des guerres, des démolitions, reconstitutions, des transformations, etc.
Il est dommage que la Tour Magne romaine n'est pas pu être conservée correctement (comme le sont d'autres monuments de Nîmes : la Maison Carré et les Arènes, par exemples, qui datent du Ier siècle après Jésus-Christ). Mais sans ça, peut-être, les vestiges de la tour celte ne seraient pas visibles aujourd'hui.
Car si le jardinier François Traucat n'avait pas fait creuser la tour, ils seraient restés enfermés.